SOS Suicide Dépressions l'aide de la Pleine Conscience

SOS Suicide Dépressions l'aide de la Pleine Conscience

 

( livre en téléchargement gratuit dans Liens et Documentations ) 

 

Avant-propos

 

Les détresses humaines sont si différentes et personnelles que je pense qu’il n’existe pas de recettes anti-suicide. Je voudrais que ce livre soit un message de vie, au-delà des mots, des techniques. Que les poèmes qui figurent dans ces pages soient porteurs, de notre espérance, de l’étincelle qui brûle dans le coeur de chaque être humain.

 

 

Dominique

En souvenir de toi, de tes trésors de douceur

enfouis sous une montagne de souffrance

En souvenir de ta franchise, de ta recherche désespérée

à nous rencontrer, à te rencontrer

En souvenir de ce coeur plein de larmes qui ne sont pas

arrivées à trouver la sortie

En souvenir de ton regard d’enfant, de ta main qui serrait la mienne

En souvenir des moments où j’ai essayé de t’accompagner dans ta solitude

En souvenir des moments où j’ai essayé de t’arracher à ton isolement

En souvenir des rires et des sourires que nous avons échangés

J’aurai aimé te connaître plus longtemps

Que tu te donnes le temps, que tu me donnes le temps de t’apprendre

J’aurais aimé que tu deviennes mon ami

Partageant nos doutes, nos incertitudes, mais aussi la vie

Dominique je pleure ton suicide, ton absence, je ne te juge pas

Dominique je te comprends et je t’aime

Ton suicide ne me décourage pas, il stimule mes forces de vie

Me donne envie de mener jusqu’au bout ma lutte pour mon bien-Être

J’ai le droit au bonheur comme tu y avais droit

J’emploie toutes mes forces à le réaliser et à le transmettre

Reviens me voir – si tu veux Dominique – la porte reste ouverte…

Michel

 

 

Première partie :

L’état d’urgence

 

 

Vous êtes désespérés, l’impression d’être au fond de l’abîme, ou bien

vous êtes submergés d’angoisse, vous n’avez plus qu’une envie, mettre fin à cet état, en vous jetant par la fenêtre, en donnant un coup de volant, en avalant tous les comprimés, en pressant sur la gâchette, etc.

 

Cela ne résoudra rien, je pense que nos états, nos actes nous suivent. Il y a une autre solution, vivre autrement, c’est possible, essayez ! Osez Être !

 

Comme vous, j’ai eu envie de me tuer, j’ai choisi de vivre, vous le pouvez aussi. Il existe réellement un espoir, d’éliminer, de diminuer ses souffrances, ses peurs, ses angoisses.

 

L’Amour qui vous a tant manqué, qui vous manque tant, est là, en vous, en moi, en chacun. L’Amour est le plus puissant des remèdes, celui qui nous guérit totalement, définitivement. Je peux vous aider concrètement, pratiquement, à le rencontrer dans ces pages, dans la relation de vous à moi, de vous a l’autre.

 

Les suggestions qui suivent m’ont sauvé du suicide, elles peuvent vous sauver, vous aussi.

 

« Reprenez confiance, vous allez guérir, vous avez le droit d’Être »

(Arnaud Desjardins).

 

QUE FAIRE TOUT DE SUITE

Etablir un contact avec un autre être humain

 

 

Demandez, frappez à la porte de votre voisin, de votre voisine, peu importe que vous les connaissiez ou non, que vous les dérangiez ou pas, en ce moment précis, choisissez vous, c’est vous qui êtes important(e), c’est votre état d’urgence qui est prioritaire.

 

Demandez de l’aide, avoir besoin, c’est beau, c’est être humain, c’est votre droit. Sachez que la personne à laquelle vous vous adressez se sent honorée par votre demande.

 

Téléphonez et ne lâchez pas le combiné tant que vous n’avez pas établi la communication avec votre correspondant. Sentez consciemment le contact de votre main avec l’appareil, regardez consciemment le fil du téléphone comme un lien qui vous relie avec l’autre, avec la vie.

 

Téléphonez à un ou une ami(e), un frère, une soeur, un parent, un voisin, ou téléphonez à :

 

SOS AMITIE

AGEN : 05 53 66 47 47

AIX-EN-PROVENCE : 04 42 38 20 20

ALBI : 05 63 54 20 20

ANGERS : 02 41 86 98 98

ANNECY : 04 50 27 70 70

ARRAS : 03 21 71 01 71

AVIGNON : 04 90 89 18 18

BELFORT-MONTBELIARD : 03 81 98 35 35

BESANCON : 03 81 52 17 17

BORDEAUX : 05 56 44 22 22

BREST : 02 98 46 46 46

CAEN : 02 31 44 89 89

CHARLEVILLE-MEZIERES : 03 24 59 24 24

CLERMONT –FERRAND : 04 73 37 37 37

DIJON : 03 80 67 15 15

GRENOBLE : 04 76 87 22 22

LA ROCHELLE : 05 46 45 23 23

LE HAVRE : 02 35 21 55 11

LE MANS : 02 43 84 84 84

LILLE : 03 20 55 77 77

LIMOGES : 05 55 79 25 25

LYON : 04 78 29 88 88 et 04 78 85 33 33

MARSEILLE : 04 91 76 10 10

METZ : 03 87 63 63 63

MONTPELLIER : 04 67 63 00 63

MULHOUSE : 03 89 33 44 00

NANCY : 03 83 35 35 35

NANTES : 02 40 04 04 04

NICE : 04 93 26 26 26

ORLEANS : 02 38 62 22 22

PARIS ANGLOPHONE : 01 46 21 46 46

PARIS EST : 01 43 60 31 31

PARIS CONCORDE : 01 42 96 26 26

PARIS EVRY : 01 60 78 16 16

PAU : 05 59 02 02 52

PERPIGNAN : 04 68 66 82 82

POITIERS : 05 49 45 71 71

REIMS : 03 26 05 12 12

RENNES : 02 99 59 71 71

ROANNE : 04 77 68 55 55

ROUEN : 02 35 03 20 20

STRASBOURG : 03 88 22 33 33

SAINT-ETIENNE : 04 77 74 52 52

TOULON : 04 94 62 62 62

TOULOUSE : 05 61 80 80 80

TOURS : 02 47 54 54 54

TROYES : 03 25 73 62 00

VILLEURBANNE : 04 78 29 88 88 et 04 78 85 33 33

 

 

SUICIDE ECOUTE : 01 45 39 40 00

HELP (langue anglaise) : 01 46 21 46 46

SOS DEPRESSION 35 : 02-99-83-65-28 et 02-99-67-93-59

SOS ESPOIR : 01 43 70 69 26

CROIX ROUGE ECOUTE : 0 800 858 858

SOS DEPRESSION : 01 40 47 95 95

URGENCES PSYCHIATRIE : 01 40 47 04 47

SOS MEDECINS : 0820.33.24.24

VIVRE SON DEUIL : 01 42 38 08 08

DROGUE INFO : 0 800 231 313

ALCOOL INFO : 0 811 91 30 30

SOS VIOLS : 0 800 05 95 95

FEMMES INFO SERVICE VIOLENCES CONJUGALES : 01 40 33 80 60

SIDA INFO SERVICE : 0800 840 800

ECOUTE CANCER : 0810.810.821

 

 

CENTRES ANTI-POISONS :

ANGERS : 02 41 48 21 21

BORDEAUX : 05 56 96 40 80

GRENOBLE : 04 76 76 56 46

LILLE : 0825 812 822

LYON : 04 72 11 69 11

MARSEILLE : 04 91 75 25 25

NANCY : 03 83 32 36 36

PARIS : 01 40 05 48 48

REIMS : 03 83 32 36 36

RENNES : 02 99 59 22 22

ROUEN : 02 35 88 44 00

STRASBOURG : 03 88 37 37 37

TOULOUSE : 05 61 77 74 47

 

SUISSE

HELP-LINE : 02 23 82 89 89

PARSPAS : 02 44 73 33 90

LA MAIN TENDUE : 143

LIGNE D’AIDE AUX ENFANTS ET AUX JEUNES : 147

 

CANADA

SOS SUICIDE

QUÉBEC : (418) 684-0266

VICTORIAVILLE : (819) 752-4442

LAC MÉGANTIC : (819) 583-6678

 

BELGIQUE

CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE : 107

 

Que dire ?

 

 

Ce que vous voudrez et surtout que vous avez besoin d’aide, que vous êtes en difficulté ; je le répète c’est votre droit. Si vous avez du mal à l’accepter en tant qu’adulte, dites-vous que c’est l’enfant en vous qui est perdu, qui a besoin.

 

Demandez que l’on vienne vous voir, que l’on vous héberge quelque temps, une aide affective, financière… demandez. Et si l’on vous donne une réponse négative et bien demandez à quelqu’un d’autre. Ce qui est certain, c’est que si vous ne demandez rien, vous n’aurez rien.

 

Parlez avec l’autre, c’est rétablir un lien, un contact avec la vie. C’est vous donner la possibilité de commencer à éliminer psychiquement avec des mots les causes de votre envie de vous suicider ; car chaque mot que vous « sortez » est chargé symboliquement de ce qui vous a fait peur, souffrir, culpabiliser, dans le passé, de ce qui vous fait peur, souffrir, culpabiliser dans le présent.

 

Vous avez refoulé, accumulé, toutes ces épreuves et la « marmite » est pleine à craquer. Cette « constipation psychique » peut trouver d’autres voies que le suicide. Vous avez besoin d’éliminer d’une part, et de vous construire d’autre part. Je reviendrai plus longuement sur ces deux aspects dans les pages suivantes avec les moyens pratiques d’y parvenir.

 

 

Établir un contact avec soi-même

 

Avant, pendant, après, ces indications sont complémentaires des avis des paragraphes précédents.

 

Avec vos mains sentez-vous, des pieds jusqu’à la tête. Palpez tantôt doucement, tantôt avec plus de pression, vos pieds, vos mollets, vos genoux, vos cuisses, etc., sans oublier aucune partie de votre corps. Faites-le le plus consciemment que vous le pourrez en prenant votre temps. Laissez venir éventuellement les bâillements, les rots, les pets, les pleurs qui sont les signes tangibles de cette reprise de contact avec vous-même par l’intermédiaire de la sensation tactile. Puis faites quelques pas de marche consciente, c’est-à-dire : en essayant de sentir successivement, le contact du sol sous votre pied droit, puis sous votre pied gauche, en essayant de sentir les mouvements de vos jambes, le balancement de vos bras, la sensation de l’air qui entre et qui sort par vos narines, à l’inspiration et à l’expiration.

Puis arrêtez-vous et dans la position que vous voudrez, debout, assis ou couché, les yeux fermés essayez d’être attentif, d’accueillir consciemment un par un, les différents sons que vous entendez, enfin accueillez visuellement les couleurs et les formes des différents objets qui vous entourent.

 

Revenez à la sensation d’Être ici et maintenant, revenez au calme par l’intermédiaire de

vos sensations. Lâchez prise, écartez vos émotions et vos pensées perturbées, incontrôlées. Je reviendrai plus en détail sur ces exercices dans un autre chapitre.

 

Respirez consciemment

Soyez attentif à l’air qui entre à l’inspiration et à l’air qui sort à l’expiration. Respirez consciemment quelques instants. Si vous le pouvez, après l’inspiration, bloquez vos poumons et gardez l’air quelques secondes, puis expirez en essayant de sentir votre corps de la tête aux pieds. Faites cet exercice de préférence les yeux fermés.

 

Éliminez psychiquement

Oui nous pouvons, nous devons éliminer psychiquement comme nous avons besoin d’éliminer organiquement. Sinon c’est l’encombrement, la constipation psychique, « la grosse tête qui va éclater », le noeud à la gorge, le serrement à l’estomac, l’angoisse de toutes les émotions retenues, refoulées. Nous avons besoin d’éliminer les émotions « négatives » qui sont liées aux événements que nous avons vécus. Cet aspect sera abordé plus en profondeur ultérieurement. Je vous propose comme initiation et surtout comme traitement d’urgence trois exercices possibles tout de suite.

A chaque expiration, de même que vous éliminez le gaz carbonique ainsi que des déchets et des toxines contenus dans le sang, pensez en même temps, que vous rejetez, que vous éliminez, ce malaise que vous ressentez ; malaise sur lequel vous pouvez mettre un ou plusieurs mots : peur - angoisse - souffrance - désespoir, etc. Il suffit que vous y pensiez consciemment à chaque fois que vous expulsez l’air de vos poumons.

 

En allant aux toilettes, imaginez, pensez en même temps que vous urinez ou que vous faites votre merde, vos matières, à éliminer vos difficultés de tous ordres. Pensez à éliminer « votre merde psychique ».

Allez vers un lavabo. Regardez consciemment le savon quelques secondes, touchez-le de même, sentez-le, ouvrez le robinet en étant conscient de votre geste, écoutez l’eau quelques secondes, lavez-vous les mains consciemment ; au moment de les rincer, en même temps que l’eau va chasser le savon et la crasse, pensez que vos difficultés partent avec l’eau, le savon, la saleté dans les tuyaux jusqu’à la terre.

Ces trois exercices ont pour but de compléter les mesures d’urgence précédentes, si vous vous sentez la ressource de les faire, sinon vous les appliquerez plus tard. Ils ont pour but de réamorcer une élimination psychique indispensable à tout être humain ; élimination qui se fait également par les rêves quand notre psychisme fonctionne normalement.

 

Concentrez-vous

Cet exercice peut compléter les précédents et il peut les remplacer à lui tout seul. C’est sans doute le plus efficace pour retrouver votre unité, écarter les phobies, l’angoisse. Les yeux fermés, tracez mentalement, en vous aidant du geste, le signe 1 dans l’espace, ou sur un tableau noir. Concentrez-vous sur ce signe quelques secondes en vous répétant intérieurement, « un » ou « je suis un ».

Autre exercice efficace, toujours les yeux fermés, concentrez-vous sur l’une de vos mains.

Pour vous y aider, visualisez que vous envoyez un courant d’énergie vers cette main.

Répétez ces deux exercices à volonté, sans forcer. Vos émotions, vos pensées sont de l’ordre de l’émissivité, quand vous vous concentrez sur un objet précis, vous émettez une nouvelle vibration qui permet de lâcher celles qui sont nocives. J’entends par concentration, concentration mentale, les yeux fermés. Je préciserai ces notions.

 

Prendre un médicament

Le médicament (calmant, tranquillisant, anti-dépresseur) est utile et parfois indispensable.

Il ne résout rien, c’est vrai. Mais il peut être la béquille dont nous avons besoin jusqu’à ce que nous ayons trouvé notre point d’appui en nous même. J’en ai pris moi-même à chaque fois que je voulais éviter de m’éprouver inutilement par un débordement d’émotions, de pensées ou de tensions corporelles. Si vous en avez sous la main, prescrit par votre médecin, utilisez-le dans l’esprit de vous aider à traverser ce moment difficile. Utilisez-le comme une aide, un support, en attendant d’entreprendre une démarche thérapeutique qui vous permettra progressivement de l’abandonner quand vous le pourrez. Si vous avez fait venir S.O.S. médecin ou si, passé cet état de crise, vous allez voir un praticien, n’hésitez pas à demander cette aide médicamenteuse le temps qu’elle vous sera nécessaire.

 

Je souhaite que l’un de ces conseils pratiques vous ait aidé à passer ce cap difficile.

 

Maintenant il s’agit de donner une suite à votre démarche. Vous avez besoin d’une aide, pendant quelques mois, peut-être quelques années pour vous aider à vous décharger de votre fardeau et pour vous aider à vous construire. Qui aller voir ? Selon quels critères ?

C’est ce que je vais aborder maintenant.

 

La tentation de se suicider, l’état dépressif, pour quelque raison que ce soit, n’ont rien de honteux. Cela fait partie de toute épreuve qu’un être humain peut être amené à rencontrer un jour dans sa vie.

 

Il s’agit bien de mourir, mais de mourir au faire, à l’avoir, à tous nos conditionnements insatisfaisants, pour nous donner une chance de renaître, d’être, dépouillé comme l’enfant qui arrive au monde. Aussi essayons d’accepter nos épreuves, de nous laisser couler pour mieux remonter quand nous aurons touché le fond. Si nous en sentons le besoin, cherchons l’aide d’un passeur. Je recommande à ce propos la lecture du livre du Docteur Y. Prigent « l’expérience dépressive », Éditions Desclée de Brouwer. Avec beaucoup de poésie, de foi, il nous fait sentir le bien-fondé et le sens de nos épreuves. Son livre respire la vie et l’espérance.

 

Quand je dis accepter, cela ne veut pas dire une acceptation passive qui serait proche de la résignation (en fait, une forme déguisée de refus). Je veux dire accepter dans le senti, c’est-à-dire accepter et sentir nos peines, nos souffrances morales, nos émotions, nos douleurs physiques. C’est ce senti et une meilleure compréhension de nous mêmes qui peuvent servir de guide concret à notre évolution.

 

 

Deuxième partie (extrait)

ET APRÈS

 

Comment choisir un thérapeute, une technique?

Le choix d’un thérapeute est une démarche délicate, mais c’est notre responsabilité de savoir à qui nous demandons de l’aide et le cas échéant, après mûres réflexions, de modifier notre choix si nous sommes insatisfaits. Il est de votre droit de demander au praticien quel est son cursus universitaire et thérapeutique. A-t-il suivi lui-même une thérapie, avec qui, pendant combien de temps ? Ces questions sont indispensables ; ne vous engagez pas avec n’importe qui, sans vous être informé. Je prends la responsabilité de vous dire de préférer un thérapeute qui peut justifier de plusieurs années d’analyse ou de thérapie personnelle à quelqu’un de diplômé mais sans cursus thérapeutique pour lui-même. Et bien sûr vous pouvez aussi vous fier à votre intuition ; de préférence dirigez-vous vers une personne avec laquelle vous vous sentez en confiance, en sympathie. Un bon critère, ce sont les changements en mieux être que vous aurez observés chez une personne qui n'est pas de votre famille et qui a été aidée par ce thérapeute. Quelques conseils que je me permets de vous donner et qui peuvent vous aider à vous déterminer dans votre choix :

 

- « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». Ecartez-vous et même fuyez les thérapeutes violents, pressés. Ceux-là ne feront que rajouter leur peur à votre propre peur. C’est vrai que vous êtes pressés de changer, de guérir, mais le temps est la matière première de toute entreprise humaine.

 

- Préférez la douceur, la fermeté à la force et à la violence.

 

- On ne balaye pas vingt ou trente ans de névrose en quelques jours de stage à la campagne.

 

- Méfiez-vous des mélanges thérapeute-guru, à chacun son domaine, à chacun sa compétence.

 

Attention au « thérapeute » qui prétend faire l’amour avec vous pour des raisons thérapeutiques. Qu’il ait l’honnêteté de reconnaître que c’est d’abord pour la satisfaction de son envie. Quant à vous, posez-vous la question de savoir ce qui vous est profitable, ce qui vous fait progresser ou non vers l’autonomie, l’indépendance.

La seule règle absolue devrait être en la matière « primum non nocere », d’abord ne pas nuire.

 

- Ouvrez les yeux, gardez votre sens critique.

 

- Essayez de discerner si votre thérapeute a des qualités de coeur, c’est un bon critère de sa propre évolution, de son propre bien- être.

 

- Demandez-lui s’il continue pour lui-même un travail de contrôle et avec qui.

 

Le choix des méthodes est embarrassant car il est très varié : analyse, bio-énergie, travail de groupe, travail individuel, thérapie émotionnelle, psychodrame, analyse, gestalt, etc. Ma préférence va aux techniques et surtout aux thérapeutes, pour lesquels sont présents plusieurs critères :

 

- La nécessité d’aider le patient à éliminer psychiquement les émotions douloureuses du passé qu’il a refoulées pour intégrer progressivement son histoire.

 

- Aider le patient à se construire dans le présent en sentiment d’être, d’exister.

 

- L’importance du corps, des sensations, des émotions, de l’intellect ; l’importance de rétablir une harmonie, une unité entre ces différentes dimensions de l’être humain.

 

- Intégrer notre passé dans une dynamique de réconciliation avec soi-même et l’autre.

 

- Progresser vers la paix, la joie et l’unité intérieure.

 

- La maîtrise et le contrôle, la rigueur.

 

- Le jeu et la créativité.

 

- La douceur et la fermeté.

 

Ebook en téléchargement gratuit dans Liens et Documentations